L'histoire et la géopolitique de la Nouvelle Calédonie

Généralités - Introduction

Capitale: Nouméa 

Le Grand Nouméa est composé des communes de Nouméa ville - Mont Dore - Dumbéa et Païta (Le gîte du tour du Monde se situe à la limite des communes de Païta  et Dumbéa) 


PIB : 15 000€ par habitant 


Point culminant: 1682 : le mont Panié dans le Nord 


Superficie: 19 060km2, soit 28 fois plus petit que la France métropolitaine 

Le statut particulier : Pays et tarriroire d'Outre-mer ayant une législation propre et différente de la métropole 

Trois provinces administratives : Province sud - Province Nord et Province des îles. 

Dotée de 33 communes 

Nombre d'habitants : 271 407  habitants et 14 habitants  au km2! 

Langues : locales Français (officielle) plus 28 langues vernaculaires kanakes et de nombreuses langues parlées par les minorités ethniques (wallisien, futunien, indonesien, javanais, tahitien, vietnamien)



Pour avoir une information plus détaillée et pointue sur la NC


Les dates décisives permettant de comprendre l'évolution 
de la Nouvelle Calédonie

Premier peuplement : 3000 an avant Jésus-Christ 

Les plus anciennes traces de peuplement de la Nouvelle-Calédonie retrouvées à ce jour remonteraient à la fin du IIe millénaire av. J.-C., soit il y a environ 3 200 à 3 300 ans. Il s'agirait de populations de langues austronésiennes dont l'autre caractéristique était de maîtriser l'art de la céramique. En 1917, le géologue Maurice Piroutet découvre des fragments de poteries dans une localité de la côte ouest du Nord de la Grande Terre (sur la plage de Foué près de Koné) appelée Lapita. Ce nom est par la suite retenu par les archéologues pour désigner l'ensemble de ces poteries et le complexe culturel qui y est associé non seulement pour la Nouvelle-Calédonie mais également l'ensemble du Pacifique. En effet durant tout le XXe siècle divers chantiers de fouilles devaient mettre au jour d'autres exemplaires de ces poteries. Pour la Nouvelle-Calédonie, la première grande campagne de fouilles est celle menée en 1952 par E. W. Gifford et D. Shutler. Depuis cette date et jusqu'à nos jours les archéologues se succèdent sur le terrain, faisant d'autant progresser la connaissance du passé pré européen de la Nouvelle-Calédonie. 


Quelques dates décisient ou marquantes 
-La découverte de la NC par les Européens : 4 septembre 1774 

Le 4 septembre 1774, l'aspirant Colnett, membre de l'équipage du HMS Resolution commandé par le navigateur britannique James Cook, lors de la seconde expédition de ce dernier, est le premier à apercevoir la Grande Terre. Cook la baptise « New Caledonia », pour donner à sa découverte le nom d'une région de Grande-Bretagne (Calédonie est l'ancien nom latin de la province correspondant à l'Écosse), tout comme il l'avait fait auparavant pour l'archipel des New Hebrides (Nouvelles-Hébrides, actuellement Vanuatu) et New South Wales (Nouvelle-Galles du Sud) en Australie. Le 5 septembre ont lieu les premiers contacts entre des Européens (Cook et son équipage) et les Kanaks à Balade, sur la côte nord-est de la Grande Terre, principalement avec le chef Téobooma, ou Téâ Buumêê. James Cook longe ensuite la côte Est et découvre le 23 septembre l'Île des Pins.
-Prise de possession par la France :1853
La Nouvelle-Calédonie est proclamée colonie française à Balade le 24 septembre 1853 par le contre-amiral Febvrier Despointes ; le 29 septembre, il négocie l'annexion de l'île des Pins avec le grand chef Vendégou. La Nouvelle-Calédonie devient le troisième élément des Établissements français du Pacifique qui comprennent le royaume de Tahiti (dynastie des Pomaré), protectorat français depuis 1842, et les îles Marquises, colonie depuis 1842 ; la Nouvelle-Calédonie se trouve sous la responsabilité du Commissaire impérial, responsable du protectorat sur Tahiti.
-1864 à 1897 : envoi de 22 000 condamnés au  bagne 
-Abolition de l'indigénat ! : 1945 
-Arrivée des américains ; la NC est le première base américaine durant la geurre du Pacific ; avec l'arrivée des américains c'est l'ère de la modernité qui s'ouvre 
-droit de vote des kanak : 1957
-Création du FLNKS par Jean Marie Tjibaou : 1984 

-Fin de la colonisation pénale et développement de la politique  de colonisation libre 

En 1895, le nouveau gouverneur, Paul Feillet, met fin à la colonisation pénale (il parle de « fermer le robinet d'eau sale »18) et, par d'importantes campagnes en métropole, il fait venir la première vague de colonisation libre organisée d'importance : les « colons Feillet » venus avec l'espoir de cultiver le café. Là encore c'est un semi-échec en raison des difficiles conditions de vie (les familles, une fois arrivées, étant généralement totalement livrées à elles-mêmes) et de l'éloignement de toute civilisation (l'approvisionnement se faisant occasionnellement par un bateau, le « tour de côte », longeant le littoral calédonien). Les colons européens reçoivent des terres pour produire du café tandis que l'immigration de travailleurs engagés asiatiques (tonkinois, indonésiens ou japonais) est encouragée pour l'exploitation minière qui se développe fortement au tournant du XXe siècle. Une dernière vague de colonisation aura lieu dans les années 1920, celles des colons dits « nordistes » car venant du Nord de la France, cette fois sur la base de la culture du coton. C'est encore un échec total.

-Les années sombres dites "des événements " de  1984 à 1988 

Avec l'élection de François Mitterrand en 1981, le FI (qui accède à la présidence du Conseil de gouvernement local en 1982 grâce à un renversement d'alliance du petit parti autonomiste et centriste FNSC) se rapproche du Parti socialiste métropolitain et les attentes indépendantistes se font plus pressantes, comme en témoignent les négociations de Nainville-les-Roches en 1983 lors desquelles le FI demande l'organisation d'un référendum d'autodétermination auquel ne participeraient que les Kanaks.

En 1984, mécontent du nouveau statut préparé par le secrétaire d'État à l'Outre-mer socialiste Georges Lemoine et de l'évolution de certains dossiers sensibles (notamment sur le plan foncier), le Front de libération national kanak socialiste (FLNKS), qui remplace le Front indépendantiste, décide de boycotter les élections territoriales, dresse des barrages sur les routes, met en place un « Gouvernement provisoire de Kanaky » présidé par Jean-Marie Tjibaou avec pour but de préparer l'« Indépendance kanake socialiste » (IKS) et chasse des éleveurs Caldoches de leurs exploitations (tout particulièrement sur la côte est, à Thio notamment). C'est le point de départ de quatre années de conflits politiques et ethniques appelées les « Évènements » (1984-1988). La mort du secrétaire général de l'Union calédonienne, et chef de l'aile radicale de ce parti, Éloi Machoro, le 12 janvier 1985, envenime la situation, les affrontements entre opposants et partisans de l'indépendance dégénérant bientôt en une véritable guerre civile, le gouvernement central décidant d'instaurer l'état d'urgence et le couvre-feu de janvier à juin 1985.

Des radicaux des deux camps forment alors des milices qui s'affrontent violemment, et les gouvernements successifs échouent à rétablir le calme, des familles de « broussards » sont attaquées et de violentes émeutes éclatent à Nouméa contre les possessions de certains leaders indépendantistes comme l'ancien député Maurice Lenormand en réaction à la mort d'un jeune Calédonien d'origine européenne de 17 ans, Yves Tual. La violence culmine en 1988 avec la prise d'otages d'Ouvéa : des indépendantistes radicaux prennent d'assaut la gendarmerie d'Ouvéa et y assassinent 4 gendarmes. Ces mêmes indépendantistes prennent également en otages les 27 autres gendarmes de l'île. Le 5 mai 1988, à quelques heures du second tour de l'élection présidentielle entre François Mitterrand et son premier ministre, Jacques Chirac, l'assaut par le GIGN, l'EPIGN, le 11e Choc et le commando Hubert de la grotte de Gossanah où les gendarmes étaient retenus en otage, baptisé « opération Victor », se solde par la mort de 19 indépendantistes et de deux militaires.
L'initiative de Michel Rocard et l'envoi d'une mission de dialogue a permis d'éviter de justesse la geurre civile pour s'ouvrir vers un avenir constructif 

Vous trouverez dans le salon des voyageurs ainsi que sur la clé USB adossée à la TV de votre chalet un documentaire inédit sur cette période : le documentaire s'intitule : " Les médiateurs du pacifique" 

-Assasinat de J-M Tjibaou : 1989 

Le 4 mai 1989, sur l'île d'Ouvéa, le président du FLNKS (indépendantiste), Jean-Marie Tjibaou, et son secrétaire-général, Yeiwéné Yeiwéné, étaient assassinés. Leur meurtrier, Djubelly Wéa, un ancien pasteur et ancien militant du FULK, reprochait aux deux hommes d'avoir signé en juin 1988 les accords de Matignon avec l'État et leurs adversaires anti-indépendantistes du RPCR.

Vers 3000 ans av. J-C : premières vagues de peuplement atteignant l'Océanie.
1400 av . J-C : Tesson de poterie Lapita le plus anciennement daté
1300 av J-C - 200 ap. J-C : Période de Koné
200 ans après J-C: Période de Naïa - Ounndjo.


En 1774... James Cook découvre une grande île alors que son vaisseau, la "Resolution", se dirige vers la Nouvelle-Zélande. Il la baptise " New Caledonia " et séjourne quelque temps à Balade, côtoyant des tribus kanak.
1793 : D'Entrecasteaux mouille à Ballade
1840 : arrivée des missionnaires anglais.
1843: les premiers missionnaires catholiques s'installent à Balade.
En 1853, sous le règne de Napoléon III, le contre-amiral Febvrier-Despointes prend possession de la NC. A la même époque, la découverte de richesses minières permet d'entrevoir de formidables perspectives de développement. L'extraction de minerais de cuivre, de cobalt et de nickel contribue au décollage économique de la Nouvelle-Calédonie.
Juin 1854 : Création de Port de France ( Nouméa)
1863 : Jules Garnier explore la Grande Terre et découvre la richesse minière du sous-sol. Ouverture du musée de Nouméa.
De 1864 à 1897, 22 000 condamnés sont envoyés au bagne.


1868 : Mise en place en place des réserves autochtones et création des tribus
1870 : Ouverture des premières mines d'Or dans le Nord
Octobre 1872 : Premier convoi de déportés politiques : communards et rebelles kabyles
1877 : Mise en marche de la première fonderie du Nickel
juin 1878 - juin 1879 : Grande insurrection Kanak menée par le chef Ataï dans le centre de la grande terre
1880 : Création de la société "Le Nickel"
1887 : Application du code de l'indigénat confinant les Kanak dans les réserves.
1889 : Reconstitution d'un village et exhibition d'hommes et de femmes Kanak à l'Exposition universel de Paris
1894 : Le nouveau gouverneur , Paul Feuillet, encourage la colonisation de l'intérieur de l'île par l'implantation d'agriculteurs français.
1897 : Fin de la transportation des bagnards
1898 : L'archipel est divisé en 50 districts et 333 tribus, lieux de résidence obligatoire des kanak
En 1897, le gouverneur Feillet transforme l'île en colonie d'immigration volontaire de Métropole. Plus tard, sous contrat, Indiens malabars, Tonkinois, Japonais, Chinois et Javanais arrivent pour l'exploitation minière et forestière. Encore plus tard, Polynésiens, Antillais....contribuent à la diversité ethnique du peuplement actuel du territoire.
1915 : Le premier contingent de " volontaires" kanak quitte la NC pour rejoindre les troupes françaises lors de la première mondiale.
1917 : Une révolter kanak , menée par le chef Noël, est réprimée dans le nord-est de la grande terre.
1931 : Exposition coloniale de Vincennes où des Kanak furent parqués dans le pavillon de la NC.
1938 : Création de la société d'études mélanésiennes
1942 l'archipel devient la base arrière des forces armées américaines dans le pacifique . L'arrivée des américains entraînent la première étape importante vers le modernisme
1945 : Abolition du statut de l'indigénat . Création de la société des océanistes
1953 : Création de l'Union Calédonienne ; premier mouvement politique ayant comme devise : "deux couleurs, un seul peuple"
1957 : les kanak obtiennent le droit de vote
1968 à 1972 : Le Boum du Nickel.
1975 : Festival Mélanésia 2000
1977 : Création du Rassemblement Pour La Calédonie dans la République (RPCR) autour de Jacques Lafleur
1984 : Création du Front de libération National Kanak (FLNKS) autour de J-M Tjibaou ./ Apparition du Kaneka . Début des événements.
1988 : Attaque de la grotte d'Ouvéa . Signature des accords de Matignon-Oudinot. Création du groupe Mélanésien FER DE LANCE en Mars 1988 à Port Vila
1989: Assassinat de J-M Tjibaou et de Yeiwéné Yeiwéné.
1998 : Signature de l'accord de Nouméa . Inauguration du centre culturel Tjibaou. Premier festival des arts mélanéiens aux îles Salomon
1999 : Mise en place du gouvernement et d'institutions autonomes.
2000 : Début des transferts de compétences de l'Etat à la NC
2005 : Inauguration du Mwâ Kâ, à Nouméa, symbolisant l'entente entre les différentes communautés
2007 : Gel du corps électoral : seules les personnes présentes sur l'île depuis 10 ans avant 1998 peuvent participer aux élections provinciales et territoriales.
2010 : Le congrès adopte 3 signes identitaires : un hymne, une devise et le graphisme des billets de banque.
2010-2012 : Poursuite des transferts de compétence et loi relative à la protection de l'emploi local (Janvier 2011)

2018 - 2022 référendum d'auto détermination portant sue la pleine souveraineté 

2023 :dernier et 3ème référendum : le choix de rester dans la France  - bilan de l'accord de Nouméa et  rapport relatif à la décolonisation  -dégel du corps électoral 

2023-2024 : élaboration d'un nouveau projet pour l'avenir institutionnel de la Nouvelle Calédonie 

13 mai 2024 : insurrection massive liée au degel du corps électoral : crise économique et sociale sans précédent dont le pays cherche à sortir 

La Géographie générale sur la Nouvelle Calédonie 

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 La Nouvelle Calédonie : situation géographique et climatique dans le monde :
La nouvelle Calédonie, située dans le continent d'OCEANIE , frôle le TROPIC DU CAPRICORNE: l'ile des pins se situe sur le tropic du capricorne à savoir par 167° de longitude est et 22° de latitude sud. Les pays en longitude sont Namibie, Bostwana, Afrique du Sud,Mozambique, Madagascar,  (Province de Toliara, ) - Australie centrale (Alice Spring) ,Chili ( au nord de l'île de Pâques) , Argentine, Paraguay. Nouvelle Calédonie. La Réunion. La latitude la plus méridionale sur laquelle il est possible d'apercevoir le Soleil directement au zénith, lors du solstice de décembre.
Le tropique du Capricorne porte ce nom car, il y a environ 2 000 ans, le Soleil entrait dans la constellation du Capricorne lors du solstice de décembre. 
À cause de la précession des équinoxes, le Soleil se situe désormais dans la constellation du Sagittaire lors de ce solstice. 

Les pays tropicaux se situent entre le tropic du cancer et le tropic du capricorne :  De façon simplifiée, le climat tropical se caractérise par la chaleur et l'alternance des précipitations en deux saisons dites sèche et humide.Lorsque le soleil atteint le zénith du tropique du Cancer, (Hémisphère Nord) c'est l'été (en juin) .Au même moment, c'est l'hiver dans l'hémisphère sud - tropic du capricorne.  Par conséquent, sur le tropique du Capricorne, le soleil ne culmine à midi qu'à la hauteur de 43,126°. Entre ces deux saisons, le Soleil passe à la verticale de l'équateur le jour du printemps (mars) dans son mouvement vers le nord et le jour de l'automne dans son mouvement vers le sud.

Les peuples premiers sous les tropiques :
Les peuples premiers ou civilsations sous le climat tropial sont : la civilisation maya - Amérindiens des antilles - Kanak de Nouvelle Calédonie - Jaraï du Vitenam - Peuple maya en Mésoamériqueet aborigènes en Australie.

La géographie de la Nouvelle Calédonie proprement dite 
Sur une superficie d'environ 16 360,8 km2, la Grande Terre est de loin la plus grande de toutes les îles néo-calédoniennes. Elle s'étire du nord-ouest au sud-est sur près de 400 km en longueur et 50 à 70 km en largeur. Elle est parcourue sur toute sa longueur par une chaîne montagneuse, dont le point culminant, le mont Panié, s'élève à 1 629 mètres30 (5 344 pieds) d'altitude. Les îles Loyauté sont situées à une centaine de kilomètres à l'est. Lifou est la plus vaste de ces îles, avec 1 196,1 km2, et est plus étendue que la Martinique. Viennent ensuite Maré (641,7 km2), Ouvéa (132,1 km2) et Tiga (11 km2). 
À environ 45 km au large de la pointe nord-ouest de la Grande Terre, les îles Belep couvrent 69,5 km2 répartis en trois îles : Art (la plus grande, avec 52 km2, et la seule à être peuplée), Pott, Dau Ac et les îlots rocheux Daos du Nord et Daos du Sud. Limite sud du lagon néo-calédonien, l'île des Pins, située à environ 50 km de la pointe sud-est de la Grande Terre, couvre quant à elle 152,3 km2. 

A cela il faut ajouter plusieurs groupes d'îlots et de récifs affleurants non habités :
- l'archipel des Chesterfield, à 550 km à l'ouest-nord-ouest de la pointe nord de la Grande Terre, qui sert essentiellement pour la récolte de données météorologiques et de réserve naturelle pour les oiseaux marins et les tortues, et qui comprend 
-les récifs Bampton au nord avec les îlots Avon, Bampton et Reynard et la caye sableuse de Skeleton.
-l'atoll des îles Chesterfield à proprement parler avec les îles Longue, du Passage (ou Bennet) et Loop, ainsi que les îlots du Mouillage.
-les récifs de Bellone et Booby, situées à 60 km au sud-est des Chesterfield auxquelles elles sont généralement associées.
-les récifs d'Entrecasteaux, à 180 km de la pointe nord-ouest de la Grande Terre, dans le prolongement des îles Belep desquelles ils sont séparés par le « Grand Passage », détroit de 500 à 600 mètres de fonds. Il comprend les atolls de Huon, de la Surprise (les deux plus importants, avec les îles Fabre, Huon, Le Leizour et Surprise36), Pelotas et du Portail37, ainsi que les récifs Guilbert et du Mérite38. Ils constituent la limite nord du lagon de la Nouvelle-Calédonie.
-l'île de Walpole, à 140 km au sud-est de Maré et à 200 km à l'est-sud-est de la pointe sud de la Grande Terre.
-les îles Matthew et Hunter, respectivement à 450 et 520 km à l'est de la pointe sud de la Grande Terre, dont la possession est contestée à la France par le Vanuatu. Météo-France a installé une station météorologique automatique sur l'île Matthew en 1981.

Le lagon néo-calédonien a une surface totale de 24 000 km2, ce qui en fait l'un des plus grands lagons du monde (et qui est parfois présenté comme « le plus beau lagon du monde »).
Il est ceinturé par une barrière de corail d'une longueur de 1 600 km, située entre 2 et 50 km des côtes de la Grande Terre, et s'étendant, des récifs d'Entrecasteaux au nord-ouest à l'île des Pins au sud-est, sur 680 km de long. La température des eaux varie entre 22 et 30 °C.

Les paysages 

La côte est, exposée aux vents dominants et donc plus humide, présente des paysages de forêts tropicales denses (palmiers, cocotiers…) le long d'une bande littorale étroite enchâssée entre les montagnes et l'océan.
La côte ouest, en revanche, est protégée des vents dominants par la Chaîne, et est donc plus sèche. Elle offre ainsi un paysage de larges et longues plaines herbeuses et de savane (dont l'arbre emblématique est le niaouli), montant progressivement par une série de collines et de plateaux, recouverts de forêt sèche, vers les montagnes. Le littoral quant à lui est dominé par la mangrove, même si des zones claires se sont formées au nord de la Grande Terre. 
Les îles Loyauté enfin, de par leur formation géologique particulière (de type atoll surélevé), présentent des paysages particulièrement chaotiques. Ainsi, bien que le relief y soit très peu élevé (culminant à 138 m à Maré, à 104 m à Lifou et à 42 m à Ouvéa), il donne naissance aussi bien à de nombreuses falaises et terrasses en bord de mer (falaises de Xodre à Lifou ou de Lekini à Ouvéa) qu'à un important réseau de grottes et à de véritables gouffres à l'intérieur des terres (grottes de Gossanah à Ouvéa). D'un autre côté, si la porosité du sol a empêché la présence d'un réseau hydrographique, les eaux de pluie issues des importantes précipitations que connaissent les îles s'infiltrant en effet directement dans le sol, elle a permis l'apparition de véritables « lentilles d'eau douce » (le trou de Bône à Maré), chaque île comportant ainsi une multitude de petites nappes phréatiques d'eau douce, ou saumâtre à Ouvéa, « flottant » au-dessus de l’eau salée, grâce à sa plus faible densité et à la faible miscibilité des deux liquides. 

La Biodiversité :
La Nouvelle-Calédonie se distingue notamment par une biodiversité d'une étonnante richesse et originalité. Le taux d'endémicité est le plus élevé au monde. Il s'agit de l'un des vingt-cinq points chauds de biodiversité définis en 2000 par l'organisation américaine Conservation International. Cela concerne beaucoup de plantes (plus de 3000 especes endemiques) - les reptiles (le gecko) 106 endemiques ! - oiseaux ( 23 especes endemiques) - crustacés d'eau douce ( 14 especes endemiques) -  poissons d'eau douce ( 11 especes endémiques) - mamifères ( 6 especes de chaffe souris endémiques) - insectes ( plus de 4000 especes endemiques) 

Population :
Plus de 278 000 habitants sur l'ensemble du territoire - la densité est tres faible beaucoup plus qu'à Tahiti ou les autres collectivités outre mer . En revanche la population est inégalement répartie : Ainsi, sur ces 268 767 habitants, seulement 18 297 (6,81 %) vivent aux îles Loyauté (9,2 hab./km2) et 50 487 (18,78 %) dans la province Nord (pourtant la plus étendue des trois provinces, et où la densité n'est donc que de 5,27 hab./km2) contre 199 983 (74,41 %) dans la province Sud (27,4 hab./km2) qui regroupe ainsi environ trois quarts de la population calédonienne sur seulement un peu plus d'un tiers du territoire. Et au sein même de cette dernière province la répartition de la population est très déséquilibrée, avec une forte concentration à Nouméa et dans son agglomération. Le chef-lieu Nouméa, avec 99 926 habitants en 2014, rassemble ainsi 37,18 % des habitants du territoire (2 221 hab./km2) sur à peine 0,35 % de sa superficie, et le Grand Nouméa pèse 179 509 personnes, soit 66,79 % de la population totale sur moins d'1/10e de la surface de l'archipel (109 hab./km2). La croissance reste dynamique et forte . La population demeure jeune.

La répartition ethnique 
-Kanak : 104 958 résidents et 39,05 % de la population totale 
Les européens 73 199 personnes et 27,24 % des Néo-calédoniens
        Les descendants d'Européens historiques souvent métissés, ou Caldoches (terme ayant une connotation péjorative, au même titre que le mot « Zoreilles », désignant les personnes d'origine métropolitaine). Ils sont principalement d'origine française, descendants d'anciens bagnards ou de colons libres dont beaucoup d'Alsaciens-Lorrains ayant fui l'Alsace ou la Lorraine après leur incorporation à l'Empire allemand en 1871, des immigrants de La Réunion venus dans les années 1860 et 1870, des « colons Feillet » venus au tournant du XXe siècle mais aussi les quelques descendants de la dernière grande vague de « peuplement libre » de la colonie dans les années 1920, phase généralement appelée la « colonisation des nordistes » car les familles venaient alors essentiellement du Nord de la France. 
         De nombreux patronymes d'origine britannique se retrouvent également (Martin se prononçant « Martine » dont l'homme politique local Harold Martin, Johnston, Hickson…) ou irlandaise (Daly qui se prononce « Délé », O'Donnoghue, Nagle…), familles descendant de certains aventuriers pour la plupart déçus de la « ruée vers l'or » qu'a connue l'Australie au milieu du xixe siècle et qui ont alors tenté leur chance dans l'île voisine de Nouvelle-Calédonie comme négociants ou éleveurs, et sous l'impulsion de James Paddon (un aventurier et commerçant britannique installé dans l'île Nou, actuelle Nouville dans la rade de Nouméaavant même que la ville soit créée et la Nouvelle-Calédonie soit française). 
   Les Algériens de Nouvelle-Calédonie sont des hommes originaires d'Algérie et, pour une minorité d'entre eux Tunisiens et Marocains. Ils ont été déportés en Nouvelle-Calédonie loin de leur terre natale entre 1864 et 1921. La majorité d'entre eux était constituée de prisonniers de droit commun envoyés dans des colonies pour purger leur peine. Environ 350 d'entre eux étaient des prisonniers politiques déportés et d'autres des relégués, c'est-à-dire des récidivistes.La communauté la plus importante se concentre à Nessadiou ( près de Bourail) : ainsi Jean-Pierre AÏFA  fut Maire de Bourail de 1977 à 2001et depuis 2008;  descendant d'Algériens du Pacifique comme beaucoup d'habitants de cette commune rurale, et président de l'association des Arabes de la Nouvelle-Calédonie, il est surnommé « le Calife ». Il a pendant longtemps été une figure de l'autonomisme et d'une « troisième voie » entre les camps indépendantistes et loyalistes qui se partagent la vie politique locale depuis la fin des années 1970. 
       Il faut noter aussi la présence de descendants d'Italiens (Pantaloni, Paladini, Gervolino…), d'Allemands (Tuband, Metzger, Münkel…), de Belges (Metzdorf…), entre autres. Leur nombre est difficile à estimer. Ils se distinguent généralement entre les Nouméens et les « Broussards » (ou habitants de la « Brousse »).
Les Européens issus d'une immigration plus récente datant de la deuxième moitié du xxe siècle, et principalement d'origine française, appelés « Métros », « Zoreilles » ou « Zor' ». Ainsi, en 2009, environ 37 000 habitants (15 %) sont nés en France métropolitaine ou dans un DOM 
Les « Pieds-Noirs » venus s'installer dans l'archipel après les indépendances des pays du Maghreb dans les années 1950 et 1960, ainsi que leurs descendants : c'est le cas par exemple des hommes politiques Philippe Gomès (président du gouvernement local de 2009 à 2011 et député depuis 2012), Pierre Bretegnier ou Pierre Maresca.
Les Wallisiens et Futuniens : 21 926 personnes et 8,16 % du total
Les différents groupes asiatiques historiques, qui totalisent 7 542 individus et 2,81 % du total (Indonésiens, vietnamines...)
les Tahitiens : 5 608 personnes et 2,09 % de la population

La présentation administrative de la NC 
Les trois provinces de la Nouvelle Calédonie et leurs champs de cométences 

  • la carte des provinces en Nouvelle Calédonie
  • Logo province Nord
  • Province des îles
  • Province sud
La province sud comprend les communes de :Iles des Pins, Mont-Dore, Nouméa, Dumbéa, Païta, Boulouparis, La Foa, Moindou, Farino, Sarraméa, Bouraïl, Thio, Yaté, Poya (partie)- Chef-Lieu : Nouméa 

La province Nord comprend les communes de : Bélep, Poum, Ouégoa, Pouébo, Hienghène, Touho, Poindimié, Ponérihouen, Houaïlou, Canala, Koumac, Kaala-Gomen, Kouaoua, Voh, Koné, Pouembout, Poya (partie)- chef lieu KONE

La province des îles loyauté comprend les communes de : Maré, Lifou, Ouvéa-Chef lieu Wé ( Lifou) 

Les champs de compétences du congrès 

Le congrès est composé de 54 membres et sont originaires des trois provinces de la NC (Province Sud , Province Nord, Province des îles) Ils sont élus au suffrage universelle directe pour 5 ans.

 Sur le plan légal, ces provinces sont à la fois des subdivisions administratives de la Nouvelle-Calédonie et des collectivités territoriales de la République française avec une administration propre. Chaque province dispose d'une assemblée de province élue qui détient le pouvoir législatif et d'un président qui détient le pouvoir exécutif. Statutairement, elles exercent toutes les compétences qui ne relèvent ni de l'État ni de la Nouvelle-Calédonie. Le président de chaque province a également un pouvoir de contrôle sur le Congrès de la Nouvelle-Calédonie, il peut demander une deuxième lecture de toute loi votée ainsi que saisir le Conseil constitutionnel de la République française. Chaque province regroupe plusieurs communes. On dénombre 33 communes actuellement.

Composition et mise en place
Chaque province est dirigée par une Assemblée dont les membres (14 pour les Îles Loyauté, 22 pour la province Nord et 40 pour la province Sud) sont élus pour cinq ans à la proportionnelle de liste à un seul tour de scrutin et selon la règle de la plus forte moyenne, chaque formation devant rassembler au minimum 5 % des inscrits de la province pour pouvoir obtenir au moins un siège.

Les compétences provinciales incluent, par domaines d'action :

  • économie et agriculture :

permis de recherche (et donc d'exploitation) sur les massifs miniers,
politique de développement touristique,mise en valeur (touristique, agricole ou autre) du domaine provincial.
aides financières ou, pour le développement rural, aides en nature (fourniture de plants ou d'animaux) pour les projets de création et d'investissement des entreprises,
capital-investissement par participation financière dans certains projets de développement économique afin d'aider la société considérée à se constituer des capitaux propres ainsi que dans le but d'assurer des retombées financières pour la collectivité des grands projets industriels (usine du Sud, usine du Nord),

  • enseignement :

construction, équipement et entretien des collèges,
gestion administrative des instituteurs et professeurs des écoles,
gestion de la carte scolaire,
gestion des internats,
adaptation des programmes aux « réalités culturelles et linguistiques » (pour l'histoire, la géographie, l'éducation civique, les arts plastiques, l'éducation musicale et l'enseignement des langues kanak, notamment),
attribution d'allocations scolaires, bourses et aides aux études primaires, secondaires, techniques et supérieures.

  • culture :

organisation de manifestations culturelles,
aide, initiation et promotion de l'enseignement artistique,
identification, protection, conservation et promotion du patrimoine historique et culturel, et gestion et entretien des bâtiments historiques appartenant à la province,
aides financières et subventions aux organismes publics, associations, artistes et propriétaires de monuments classés.

  • jeunesse, sports et loisirs :

construction, entretien et gestion administrative du personnel des installations sportives développées sur le domaine provincial (stades, pistes cyclables, bases nautiques et autres infrastructures sportives),
aides et subventions aux associations sportives, clubs, ligues et associations jeunesse organisatrices de centres de vacances et de loisirs,
aides à la formation des animateurs,
attribue l'autorisation de constituer un centre de vacances ou de loisirs,
organisation d'animations récréatives de proximité pendant les périodes de vacances scolaires.

  • santé et action sociale :

logement social : établit le programme de construction, les conditions et règles d'accès à l'habitat social, participe à son financement, à la décision de la délégation de service public pour la construction et la gestion des logements avec les communes, lutte contre l'habitat précaire, insalubre et les « squats »,
aides sociales : aux personnes âgées, handicapées, aux familles (allocations pré et post-natales, allocations aux parents d'enfants handicapés, aide sociale à l'enfance), au logement, à l'emploi et à la formation,
insertion : création et gestion des chantiers d'insertion, programmes d'insertion des jeunes en difficultés ou sans emploi,
santé : installation et gestion de centres médico-sociaux, prise en charge des personnes en difficulté (aide médicale qui leur permet d'accéder aux soutiens, adaptation des infrastructures aux personnes âgées et handicapées) et des difficultés internes aux familles (relations parents-enfants, violences conjugales),
soutien technique et financier, aides et subventions aux structures et associations pour la petite enfance, les personnes âgées, les personnes handicapées, l'hébergement et la réinsertion sociale.

  • environnement :

création, mise en valeur (notamment par des sentiers de randonnées), gestion et entretien de parcs et réserves terrestres et maritimes sur son domaine,
gestion et aménagement de la ressource en eau,
aides financières à la pêche et l'aquaculture,
attribution des permis d'Installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) et contrôle ces installations (usines, déchèteries, exploitations agricoles ou aquacoles).
domaine public maritime : propriétaire, gestionnaire et chargé de la préservation et de la valorisation du :
littoral : zone des cinquante pas géométriques (bande littorale de 80 m) et espaces gagnés sur la mer, sauf « emprises affectées » avant la publication de la loi organique de 1999 à l'État et les propriétés privées ou coutumières,
sol et sous-sol des eaux intérieures et territoriales, à l'exception de ceux du plan d'eau du port autonome qui appartient au domaine maritime de la Nouvelle-Calédonie au même titre que les îles non incluses dans le domaine terrestre provincial.

  • infrastructures :

urbanisme : octroi de permis de construire et d'autorisations de lotissement et de division, établissement des règles de construction notamment pour les établissements recevant du public,
transports : gestion, construction et entretien du réseau routier provincial, gestion des réseaux de transports en commun intercommunaux (réseau interurbain CarSud dans l'agglomération du Grand Nouméa, essentiellement du transport scolaire dans les autres provinces).
Administration et politique





le drapeau du FLNKS  en Nouvelle Calédonie

La signification du drapeau kanak dans le cadre de la crise depuis le 13 mai 2024 - la définition des différents partis politiques indépendantistes. 

Voici la signification des couleurs du drapeau kanak qui , en réalité lors de sa création, témoigne plutôt d'un projet de société: à ne pas confondre avec tout sectarisme politique:

" Le vert qui symbolise la terre, les ancêtres, la richesse du sol et l'espoir,
Le rouge qui symbolise le sang versé dans la lutte et l'unité du peuple,
Le bleu qui symbolise le ciel et le Pacifique environnant
Et le Soleil, sur lequel s'inscrit en noir la Case avec la flèche faîtière et son Toutoute. "


Cette signification a été tres mise à mal (à tort) du fait qu'il représente depuis l'insurrection du 13 mai un symbole de la violence . Je cite ici les propos de Mr Néaoutyine, président indépendantiste (PALIKA)  de la province nord qui dit  juste  de mon point vue:

"La CCAT ainsi que leurs donneurs d'ordre se couvrent du drapeau kanaky et usurpent le sigle FLNKS dans une startégie de chaos décidée une composante (UC) du FLNKS "

Précision dur les sigles 

CCAT = La Cellule de coordination des actions de terrain qui n'est pas un parti politique mais qui a pris naissance à l'intérieur du parti politique "UC" -Union calédonienne qui soutient la CCAT et qui n'a jamais condamné les exactions et les violences insurrectionnelles du 13 mai ; ce que reprochent vivent le PAKIKA et UMP autres parties indépendantistes. Le drapeau devient symbole de division  

Palika : Le Parti de libération kanak ou Palika est un parti politique de Nouvelle-Calédonie fondé en 1975 militant pour l'indépendance de ce territoire en étant une composante du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) et de l'Union nationale pour l'indépendance.

FLNKS : Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) est un rassemblement de partis politiques de Nouvelle-Calédonie fondé lors du congrès de dissolution du Front indépendantiste du 22 au 24 septembre 1984.
Le FLNKS rassemble quatre partis, l'Union calédonienne (UC) et le Rassemblement démocratique océanien (RDO), ainsi que deux partis membres de l'Union nationale pour l'indépendance (UNI), le Parti de libération kanak (Palika), l'Union progressiste en Mélanésie (UPM)

Or actuellement, Palika et UNI et UPM s'opossent aux orientations de l'UC et n'ont pas participé au congres du FLNKS du 31 aout 2024 : une scission  est à craindre ; ceci est historique 

Le forum des îles du pacifique

le forum des îles du pacique
Créé en 1971, le Forum des Îles du Pacifique (FIP) est la première organisation politique régionale regroupant initialement seize États et territoires, aux statuts institutionnels variés.

Initialement admise au statut d’observateur au lendemain de l’Accord de Nouméa en 1999, la Nouvelle-Calédonie devient membre associé du Forum en 2006. En Septembre 2016, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française sont finalement admises au statut de membre à part entière lors du 47ème Forum des Iles du Pacifique à Pohnpei, en Micronésie.


  • Le FIP compte désormais 18 membres dont :
l'Australie,
les Îles Cook,
Fidji (suspendu depuis le 1er mai 2009),
Kiribati,
les Îles Marshall,
la Micronésie,
Nauru,
Niue,
la Nouvelle- Zélande,
Palaos,
la Papouasie Nouvelle-Guinée,
les Îles Salomon,
les Îles Samoa,
Tonga,
Tuvalu et
le Vanuatu.


  • Le forum compte également neuf observateurs que sont :
les Samoa américaines,
le Timor Oriental,
Wallis et Futuna,
le groupe ACP Pacifique,
la Banque mondiale,
la Banque asiatique de développement,
le Secrétariat du Commonwealth,
les Nations Unies, et
la Commission des pêches du Pacifique central et occidental (WCPFC).

  • Le siège du secrétariat général est basé à Suva. Fidji est dirigé par Henry Puna originaire des Îles Cook et nommée en 2021 pour un mandat de trois ans. La présidence de l’organisation est assurée, à tour de rôle, par les Chefs d'État ou de gouvernement des pays membres selon le principe de « gentlemen agréement ».
Le Forum qui constitue la première organisation internationale politique de la région Pacifique réunit chaque année son sommet des dirigeants pour fixer les grandes orientations en matière de politique régionale et définir la feuille de route de l’ensemble des agences techniques du Conseil des Organisations Régionales du Pacifique (CORP), dont la CPS et le PROE.

  • Les Dossiers clés :Parmi les dossiers clés que traite le Forum, on peut citer
Le Cadre pour un régionalisme du Pacifique (FPR),
Le Cadre pour un développement résilient du Pacifique (FRDP),
Le Cadre régional pour la sécurité (FRSC) ;

  • Et les dossiers de priorité régionale, à savoir :
Les retombées économiques de la pêche,
Le changement climatique,
Les technologies de l’information et de la communication,
La Papouasie occidentale (West Papua),
Le handicap
la mobilisation et l’harmonisation régionale des pratiques commerciales.

La Nouvelle Calédonie, pays de l'Océanie, parmi les 30 Etats ou territoires

Australie                                                                                 
Belau (Palau)
Christmas (Australie)
Cocos (Australie)
Cook (îles) (Nlle-Zélande)
Fidji (îles)
Guam (USA)
Hawaï (USA)
Kiribati
Mariannes du Nord (USA)
Marshall (îles) USA)
Micronésie USA)
Nauru
Niue (Nlle-Zélande)
Norfolk (Australie)
Nouvelle Calédonie (France - Pays d'Outre-Mer)
Nouvelle-Zélande
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Pâques (Chili)
Pitcairn (R.-U.)
Polynésie française (France)
Salomon (îles)
Samoa américaines (USA)
Samoa (occidentales)
Terres australes françaises (France)
Tokelau (Nlle-Zélande)
Tonga (îles)
Tuvalu
Vanuatu
Wallis-et-Futuna (France- Tom)

Les Eglises en Océanie ?

ceremonie coutumière Nouvelle Calédonie

Bien plus que les états et les nations, les Eglises ont évolué vers une organisation administrative beaucoup plus locale aux couleurs océaniennes : le caractère universel des Eglises entraîne sans doute une autonomie plus large en se centrant sur les particularités et fonctionnements locaux : c'était à souligner!
Catholiques et protestants des deux branches de l'Église Évangélique constituent ce qu'il est maintenant convenu d'appeler les "Églises Historiques" de Nouvelle-Calédonie, c'est à dire dont l'implantation remonte au milieu du XIXème siècle.
La religion tient une place très importante chez les océaniens - quelle que soit la position de chacun, croyant et incroyant ( à respecter), elle est établie comme un fait sociologique, socio-culturel et historique très important . Cette aspect tranche avec les logiques métropolitaines ou franco-françaises où le lien à la religion est souvent une polémique pour des raisons historiques propres à la France

  • L'Eglise Catholique :

La Fédération des Conférences Episcopales d'Océanie (FCBCO) regroupe les quatre Conférences Episcopales catholiques d'Océanie :
CEPAC (17 diocèses dont la Nouvelle Calédonie), Nouvelle-Zélande (6 diocèses), Papouasie-Nouvelle-Guinée/Salomon (22 diocèses) et Australie (32 diocèses), soit environ 6 millions de catholiques
L'archidiocèse de Nouméa de Nouméa: Son archevêque est Mgr Michel-Marie Calvet

Les célébrations religieuses témoignent de la foi à travers une expression culturelle très enracinée dans la vie coutumière locale

Les diocèses de la CEPAC sont répartis en trois régions :
Centrale:[Samoa - Apia - Pago-Pago, Rarotonga, Suva, Tonga, Tokelau, Tuvalu
Nord- Micronésie :Agana, Carolines, Marshall, Chalan-Kanoa, Tarawa-Nauru
Francophone :Nouméa, Papeete, Port-Vila, Taiohae, Wallis-Futuna

  • Les Eglises protestantes

Il s'agit principalement de protestants de tradition britannique (London Missionary Society) repris dans une tradition française calviniste (Missions Évangéliques de Paris) formant trois groupes principaux
l' Église Évangélique Autonome en Nouvelle-Calédonie et aux Îles Loyauté ", dite encore " Église Évangélique ", comptant ses fidèles principalement en milieu mélanésien (25.000 membres ?) est la branche principale
l' Église Évangélique Libre ",
la Paroisse Tahitienne protestante

La Conférence des Églises du Pacifique (PCC) est l'Organisation Œcuménique Régional (REO) représentant les églises chrétiennes à tous les niveaux dans la région de Pacifique. Elle cherche l'unité de l'église sur les thèmes de la justice, de la paix et de l'intégrité de la création, des initiatives sur la capacité constructive, et de la solidarité avec ses membres pendant les temps des catastrophes naturelles et bouleversements sociaux internes.
Elle a été fondée en 1961 après que la première réunion eut été tenue au Collège Théologique de Malua à Samoa. On compte aujourd'hui 28 églises membres et 11 Conseil National des Églises (NCC)[réf. nécessaire]. Le bureau de la Conférence des Églises du Pacifique est basé à Suva, Fiji.


Jean Claude , du tour du monde a publié un ouvrage à partir de son parcours personnel; entre autres, un chapitre est consacré à la foi et à la religion ; Jean Claude est croyant. Titre : "LE NOMADE et LE RAYON VERT"  sous titre : Homo-marié, croyant-catholique, educateur-formateur est-ce compatible ?edition "les jets d'encre : voir ICI  le descriptif général de l'ouvrage 





Les pays et territoires d'outre-mer

  • pays outre mer des pays bas

Ou PTOM : Des Pays et Territoires d'Outre Mer  membres de l'union européenne 

Les pays et territoires d'outre-mer sont énumérés à l'annexe II du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Ils sont actuellement au nombre de vingt-six :

  • dépendants de la France : la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna, Saint-Barthélemy (depuis le 1 janvier 2012) et Mayotte, qui bien que devenu DOM, n'a pas encore accès au statut de RUP ;

  • dépendants du Danemark : le Groenland ;

  • dépendants du Royaume-Uni : Anguilla, les Bermudes, les Îles Caïmans, la Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud, les îles Malouines, Montserrat, les îles Pitcairn, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, le Territoire britannique antarctique, le Territoire britannique de l'océan Indien, les îles Turques-et-Caïques et les îles Vierges britanniques ;

  • dépendants des Pays-Bas : Aruba, Curaçao, Saint-Martin, Bonaire, Saba et Saint-Eustache.

Les pays et territoires d'outre-mer, dont le statut a été créé dès le traité de Rome en 1957, ne font pas partie de l'Union européenne et ne sont pas membres de l'espace Schengen bien qu'ils dépendent de pays en faisant partie. Leurs habitants possèdent en général la nationalité de l'État dont le territoire dépend, à l'exception des territoires britanniques dont les citoyens ont une nationalité spécifique, la British overseas Territories citizenship (BOTC). Toutefois, les citoyens des îles Malouines ont la pleine nationalité britannique.

Le droit dérivé communautaire ne s'applique pas directement aux pays et territoires d'outre-mer, mais ils peuvent bénéficier de fonds européens de développement de la Banque centrale européenne.

Bien que la législation européenne ne s'y applique pas, leurs citoyens nationaux disposent de la citoyenneté européenne et participent aux élections des représentants de leur pays au Parlement européen. Un arrêt de la Cour européenne de justice a condamné les Pays-Bas qui n'accordaient pas le droit de vote aux élections européennes aux habitants d'Aruba .


Les pays et territoires d'outre-mer ne doivent pas être confondus avec les régions ultrapériphériques qui ont un autre statut de régions d'outre-mer des pays de l'Union européenne. Leur régime juridique est défini aux articles 198 et suivants du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Ces régions ultrapériphériques sont :
Les Açores qui constituent une région autonome portugaise ;
Les Îles Canaries qui constituent une communauté autonome espagnole ;
La Guadeloupe qui est un département d'outre-mer français ;
Saint-Martin qui est collectivité d'outre-mer française ;
La Guyane qui est un département d'outre-mer français ;
Madère qui est une région autonome portugaise ;
La Martinique qui est un département d'outre-mer français ;
La Réunion qui est un département d'outre-mer français.

Ces régions ci-dessus ne font donc pas parti des PTOM

Documentaire vidéo : Nouvelle Calédonie, Histoire d'une décolonisation 

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