L'environnement socio-culturel et les institutions en Nouvelle Calédonie

La société mélanésienne et sa coutume .

LA PLACE DE LA TERRE ou DU FONCIER est une notion fondamentale pour comprendre l'enracinement culturel kanak
Pour approfondir la question : lire articles  en fin de paragraphe 


  • Qu'est ce que la coutume?

Ce terme est à distinguer des notions "d'us et coutumes" habituellement employés en milieu européen et se référant aux particularités régionales ou aux habitudes comportementales lors d'un accueil ou lors des grands événements.

Dans la société traditionnelle Kanak, l'individu n'existe pas sans lien et n'a de valeur qu'au sein d'un clan. La notion de Lien prévaut à celle de la relation. (On fait souvent la confusion dans notre monde occidental). La grande case, dans laquelle résidait autrefois le chef,est l'un des symboles des plus visibles de la Culture. La coutume est l'élément fondamentale de cette culture.

La coutume s'inscrit dans un système de société et un art de vivre, de voir le monde et d'établir des liens avec les vivants et les morts. C'est en quelque sorte un code de conduite qui régit les échanges sociaux au sein de la tribu et avec les autres clans. Elle permet aussi de maintenir le lien avec les ancêtres. Mariages, naissances, et deuils sont l'occasion d'être réunis autour du chef et de mettre en pratique cette coutume; également lors d'événements importants : En regardant les films Tjibaou le pardon , l'ordre et la morale on pourra remarquer la force et la puissance extraordinaire du geste coutumier dans certaines scènes de chacun de ces deux films, il est possible de sentir de l'intérieur ce qui gouverne à travers le geste coutumier : quelle leçon d'humanité, d'humanisme !

En tant que personne étrangère à la tribu il est respectueux de faire la coutume: En déposant devant le chef un manou (morceau de tissu coloré) et un petit billet ou encore un tubercule (l'igname en particulier)  et en demandant l'autorisation de pénétrer dans sa tribu. Ce geste n'est pas un cadeau ni un service et encore moins un pourboire. Ce n'est pas un échange "marchand" ni une simple salutation ou un " bonjour" - Il a une très haute signification dès lors qu'il signifie que vous demandez l'autorisation d'être sur leur terre, elle même liée à une lignée, aux sang et que vous reconnaissez pleinement cette identité structurelle avec respect et dignité. Le chef répondra que désormais vous êtes "l'invité" et que vous êtes protégés. Soyez attentifs à leur propos. S'ils baissent le regard quand vous vous adressez à eux ce n'est qu'une manière d'être à votre écoute, de vous témoigner du respect.

Faut-il faire la coutume systématiquement? Si vous êtes dans un gîte mélanésien cela n'est pas nécessaire. Si vous êtes dans une structure de type "'accueil en tribu", cela sera une marque de "respect très appréciée" : Nous vous conseillons donc de "faire le geste" lorsque vous vous rendez dans une structure dite "Accueil en tribu" et lorsque vous êtes invités par une tribu.
C'est aussi et avant tout l'engagement d'un échange de votre part en allant vers...même si je m'apprête à stationner au bord d'une plage pour pique-niquer ; le principe est d'aller vers la première personne que je rencontre. En milieu Kanak, on n'est jamais dans un espace neutre même si celui-ci n'est pas clôturé. L'espace sur lequel je mets le pied va au-delà de la notion de " franchir une propriété" qui n'est pas utilisé chez les kanaks.

L'igname est le pilier central de la civilisation kanak" : La plantation se fait en juillet-Aout , septembre. Et les premières récoltes viennent en début d'année ; elles sont sont couplées avec la rentrée scolaire calédonienne des grandes vacances. L'igname en cycle court mûrit à 6 , 7 mois . En début de maturité, février-mars, après une plantation en juillet, un indice visuel est notable : le dessèchement des premières feuilles à la base. Les premières fêtes de la nouvelle igname démarrent alors, en février - Mars  dans les deux tribus, une sur la Grande terre et une dans les îles : à Goro, Yaté et à Pénélo, Maré. Ensuite toutes les autres tribus et chefferies organisent des cérémonies en fonction de la maturité des ignames chez eux. Souvent, ils les couplent avec les fêtes religieuses. La signification : l'igname ouvre le calendrier des activités humaines dans la société traditionnelle. On pourrait parler de la civilisation de l'igname. Les ancêtres en traversant la période de la cueillette ont sélectionné l'igname et le taro . Quand ils les consommés, ils ont nourri leur corps et leur esprit A partir de là , ils ont bâti le fonctionnement même de leurs coutumes. Toute l'organisation sociale est née et s'est développée au fil des siècles autour d'eux. Dans la deuxième période, il y a eu la domestication de ces plantes: ils les sélectionnées dans la nature, pris des outils et fait des billons d'ignames en forme de croissant de lune. Des rites accompagnent ces pratiques : Le corps et l'esprit forment un ensemble au niveau de la plantation et des cérémonies qui accompagnent la tubercule. C'est une plante sacrée. La civilisation kanak repose repose sur deux données : l'igname symbole de l'homme et le tareau, symbole de la femme. Dans toute cérémonie coutumière il y a l'igname et le taro . Ce sont les symboles visibles entre le monde visible et le monde invisible.

remarque: certains guides ou agences européennes affirment que la coutume relève de pratiques touristiques. Ceci est une fausse affirmation. La simple preuve en est que que les kanaks entre eux ( lors d'événements importants ou lorsqu'ils s'accueillent entre eux) pratiquent systématiquement la coutume ; à plus forte raison alors lorsqu'il s'agit d'étrangers.

Conclusion C'est dans la manière de rencontrer l'autre et la valeur que j' attribue à l'espace et à la personne que tout se joue....N'est-ce pas un principe universel? C'est sans doute une modeste expérience initiatique riche en art de vivre que les personnes de passage dans un pays oublient souvent où que l'on soit dans le monde et quelle que soit la personne que nous rencontrons.
Voir les 3  liens  ci-après pour approfondir.... 

Eclairage et et textes extraits de Texte Sébastien Lebègue/ADCK/coutume kanak

Pour en savoir plus sur " La terre, fondement de la culture kanak"

Un site très interessant pour approfondir

Les paroles d'un visionnaire : Jean-Marie Tjibaou


Le droit coutumier






  • Ouvrage : 4ème édition - Parution 2019 - 147 pages 

    Résumé

    La quatrième édition de l'ouvrage d'Antoine Lecaa livre une vue d'ensemble du droit civil coutumier kanak. Il est complété par un lexique coutumier ainsi qu'un lexique des « faux amis » qui souligne l'impossibilité de réduire ce droit au vocabulaire et aux catégories du Code civil de 1804.
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  • Le droit coutumier: voir lien en fin de paragraphe : Ce livret aborde les points essentiels concernant le droit coutumier, pour mieux appréhender une société calédonienne en pleine mutation, cherchant ses repères entre tradition et modernité.
  • L'âdi, la monnaie kanak: La monnaie kanak est à l'image de l'homme et représente l'ancêtre et le clan. Elle joue un rôle majeur dans les cérémonies coutumières sur la grande terre. Elle n'a pas de valeur monétaire réelle. A l'intérieur on y a les indicateurs de la valeur correspondante à savoir, la couleur du cordon (blanche, noire ou marron ) . Le schéma s'appuie sur les références anciennes : La tête, symbole de l'homme, du sapin ou de l'igname est un tressage de laine qui peut comporter des sculptures en bois à l'effigie de l'ancêtre. Un coquillage en forme de conque (« toutoute »), symbole de l'appel des clans se place sur un corps en os de roussette. Un tressage en bourre de coco symbolise la case sur lequel sont attachés les bras gardiens qui sont réalisés à partir d'os ou petits coquillages. Ces derniers se réfèrent aux appliques de la case. Puis une longueur plus ou moins importante réalisée en os de roussette est le symbole de la lignée de la descendance. Elle comporte sur la partir supérieure le cœur de la monnaie qui symbolise la femme. Il est réalisé en graines végétales de coco ou de taro d'eau parfois en coquillages. La monnaie se termine par le pied tressé en laine, symbole du rattachement à l'esprit.

L' âdi s'échange lors des naissances, pendant les rites de l'enfance et de la puberté, ou à l'occasion des mariages. Elle est offerte aux grandes occasions qui ponctuent les alliances, les guerres ou les paix.
Cette monnaie symbolise le sang, la vie qui circule entre les ancêtres et les vivants, et aussi la Parole qui parcourt le pays kanak. Sa valeur est avant tout spirituelle : offrir ou recevoir la monnaie est un geste sacré. L'âdi est aujourd'hui avec l'igname, la monnaie traditionnelle la plus estimée dans la société kanak.
La fabrication de la monnaie kanak âdi est secrète et confiée à des spécialistes appartenant à des clans déterminés qui seuls possèdent le droit de la fabriquer. L'initié sait reconstituer, à partir des éléments qui la composent, l'origine et l'histoire d'une monnaie. Une monnaie exposé dans notre chalet Mélanésie a été offerte par » le vieux de la tribu de Werap » à Hienghene


le droit coutumier en Nouvelle Calédonie


La case Kanak


la case kanak est à la fois le lieu de la vie familiale mais aussi le lieu des échanges et des grandes discussions collectives prises par le conseil des anciens sous la parole des esprits. La grande case centralise le pouvoir du clan, de la tribu et de la grande chefferie. C'est un espace sacré devant lequel on se courbe avant d'entrer. Selon les aires coutumières, la case se situe dans un espace sacré et prédominant sur un tertre surélevé, entouré de palissade de bois , de pierres ou simplement face à une pelouse délimitée par une allée de pins colonnaires et des cocotiers. Cette allée centrale est le lieu des échanges coutumiers. Sa construction architecturale : la forme architecturale de la case est le symbole de la société kanak. Le poteau central représente le chef ou l'aîné et il assure le lien au monde des ancêtres qui le conseillent pour orienter la vie dans la tribu. Les poteaux, symboles des clans, restent autonomes mais rayonnent avec l'aîné. La forme du cercle offre l'harmonie et l'égalité de l'échange. Les autres éléments représentent les individus et leur rang selon qu'il soit la panne sablière, les chevrons, la paille, ou la liane qui unit l'ensemble comme est unie une société. Au sommet de la case, alignée dans le prolongement du poteau central, la flèche faitière représente l'ancêtre et symbolise le clan. La conque positionnée dans la partie supérieure symbolise la voix de l'aîné et l'appel des clans.
La symbolique : Dans la symbolique kanak , l'organisation tripartite partagée verticalement et récurrente. La division des éléments en 3 espaces se retrouvent dans l'homme , dans l'igname, et dans la monnaie kanak , dans la case, dans la flèche faitière, le drapeau kanak, la perche du pilou, la monnaie, ou encore le monde par la séparation du ciel ,de la terre et de la mer.

Tête/esprit Cette partie évoque la relation au monde et à l'invisible, à l'univers et au cosmos. C'est ce qui correspond à la partie supérieure de la case où, dans la panier sacré seront disposés les médicaments, les monnaies, les pierres sacrées, ou l'effigie de l'esprit pour symboliser la force du clan. Pour l'igname, c'est la partie qui n'est pas consommée, la « maman » qui sera replantée pour redonner une nouvelle igname.
Corps/Vivant Le corps de l'homme ou du groupe est le siège du savoir et de la pensée. Cette partie se réfère au monde des vivants et à l'espace de vie de la case . C'est la partie comestible de l'igname.

Pied/terre Le pied correspond à l'attachement à la terre et est relié au tertre et à l'esprit . Le pied de l'igname grandit pour s'enfoncer plus profond. Pour la case, il représente la fondation ou le tertre et son emprise dans la terre .

Texte  © Sébastien Lebègue/ADCK/coutume kanak

Jean Marie Jtibaou, l'homme kanak visionnaire

Jean Marie Tjibaou
Le monde entier a eu accès  à la culture kanak par Jean Marie Tjibaou. Cette culture a alors pris une dimension internationnale. Au-delà de son combat pour la reconnaissance de l'identité kanak et pour un projet de société, il fut l'homme visionnaire pour construire les bases de tout projet social. Nous vous invitons Lire quelques unes des phrases clés de Jean Marie Tjibaou  pour mesurer  toute l'actualité de son message pour le monde de ce temps 

Caldoches, calédoniens

La brousse en Nouvelle Caledonie

Le terme de caldoche a souvent une connotation péjorative et l'on préférera le terme de calédoniens. IL s'agit de la population d'origine européenne vivant depuis plusieurs générations sur le territoire. Il existe "un parlé" caldoche assorti d'un accent qui mérite d'être connu. La population se distingue clairement de la population métropolitaine venue s'installer  dans des temps plus récents . (Même un métro  né ici de première génération ne pourra s'estimer " caldoche" !) Le caldoche a ses origines depuis plusieurs générations ayant vécu sur le territoire ! et ses origines par principes datent de l'arrivée des bagnards.

 Ceci étant dit,  que l'on peut affirmer c'est que cette population vit sur le territoire et n'a nul ailleurs comme référence pour se considérer "autre" que calédonien. C'est un fait difficilement discutable.

L'origine du terme caldoche : Plusieurs versions existent sur l'origine du mot « Caldoche ». La plus répandue, notamment définie par l'ouvrage collectif Mille et un mots Calédoniens, lexique d'expressions néo-calédoniennes édité par la FOL en 1982, et reprise par le dictionnaire calédonien du site officiel de La Brousse en folie de Bernard Berger, impute son invention à la journaliste et polémiste locale Jacqueline Schmidt. Participant activement à la fin des années 1960 au débat sur l'adoption des très controversées lois Billotte (surtout la première de ces lois, qui transfère à l’État les plus hautes responsabilités de l’activité minière calédonienne), elle signait alors ses articles sous le pseudonyme de Caldoche, unissant le radical Cald-, renvoyant à son fort sentiment d'appartenance à la Nouvelle-Calédonie où sa famille était installée depuis près d'un siècle, au suffixe -oche, reprenant l'insulte de « sale boche » que certains parents de ses camarades de jeu lui lançaient durant son enfance en raison de ses origines germaniques (les Schmidt font partie d'une importante communauté germanophone, essentiellement rhénane, ayant fui l'Allemagne pour éviter de se soumettre à la domination prussienne dans les années 1860). Le propriétaire du journal DTO, Gérald Rousseau, trouvant le surnom amusant, l'a ensuite repris et popularisé

Les caldoches d'où viennent -ils ? : Ils trouvent leur origine essentiellement dans les différentes vagues de colonisation connues par la Nouvelle-Calédonie du milieu du xixe siècle au milieu du xxe siècle. Et les raisons qui ont amené les « pionniers » à venir s'y installer peuvent être particulièrement multiples, avec une première distinction :
Les colons libres : venus s'installer sans contraintes ; 
Les colons pénaux  notemment les « Transportés » : de loin les plus nombreux, aussi appelés « forçats » car condamnés à des peines de travaux forcés  - puis les « Déportés » : condamnés politiques, issus essentiellement des participants à la Commune de Paris de 1871 et enfin les « Relégués » ou récidivistes, sont aussi condamnés au bagne à partir de 1885 

Après les travaux forcés, les bagnards doivent « doubler » leurs peines en étant placés dans des fermes pénitentiaires et, une fois libérés, y obtiennent une terre en concession. L'administration pénitentiaire se dote pour se faire d'un important domaine foncier, largement pris sur les terres Kanak, qui monte à son apogée jusqu'à 260 000 hectares. En tout, les concessions définitivement attribuées aux libérés sont évaluées à 1300 environ. Les centres d'implantation des colons pénaux sont Bourail dès 1867 (avec quelque 460 concessions), La Foa-Farino (avec les centres de Fonwhary, Focola, Ouraï, Farino et Tendéa) à partir de 1876, Ouégoa après 1880 et Pouembout en 1883. Les derniers centres pénitentiaires sont fermés en 1922 et en 1931, mais de nombreux descendants de « libérés » restent installés sur les concessions de leurs ancêtres


Le nombre de pénaux présents en Nouvelle-Calédonie est monté jusqu'à 11 110 en 1877, soit les 2/3 des Européens présents dans la colonie, et en 1897, date de l'arrêt des convois de transportés et relégués, ils sont encore 8 230
Les caldoches se distinguent entre Caldoches de Nouméa et Caldoches de brousse. 
Le terme de "Broussard" : Le terme de « Broussard » renvoie  aux habitants blancs de la Brousse, ou campagne néo-calédonienne, qui vivent encore d'une activité rurale sur des propriétés (appelées « stations ») de tailles variables, pratiquant essentiellement l'élevage.

Notre sentiment personnel est d'appréhender cette population selon les mêmes principes que ceux énoncés dans notre conclusion relative au milieu Kanak (voir conclusion précédente)
Le touriste venant d'ailleurs, y compris métropolitain de passage,  peut difficilement s'imprégner de la réalité du pays s'il vient avec des préjugés consistant à caricaturer positivement une population et négativement une autre quelle que soit l'origine culturelle, ethnique etc...
Il existe de très nombreux gîtes tenus par des calédoniens et selon la manière de rencontrer la population caldoche (dénuée de tout sens péjoratif) vous recevrez , là, aussi, un accueil remarquable.

N'ignorons pas qu'indépendamment des calédoniens "caldoches" , il existe plusieurs populations d'origines culturelles différentes et qui se considèrent de la même manière "calédoniennes":population d'origine wallisienne, Tahitienne, indonésienne, asiatique, vanuatu et que de nombreux métissages ! etc....

L'origine du terme caldoche : Plusieurs versions existent sur l'origine du mot « Caldoche ». La plus répandue, notamment définie par l'ouvrage collectif Mille et un mots Calédoniens, lexique d'expressions néo-calédoniennes édité par la FOL en 1982, et reprise par le dictionnaire calédonien du site officiel de La Brousse en folie de Bernard Berger, impute son invention à la journaliste et polémiste locale Jacqueline Schmidt. Participant activement à la fin des années 1960 au débat sur l'adoption des très controversées lois Billotte (surtout la première de ces lois, qui transfère à l’État les plus hautes responsabilités de l’activité minière calédonienne), elle signait alors ses articles sous le pseudonyme de Caldoche, unissant le radical Cald-, renvoyant à son fort sentiment d'appartenance à la Nouvelle-Calédonie où sa famille était installée depuis près d'un siècle, au suffixe -oche, reprenant l'insulte de « sale boche » que certains parents de ses camarades de jeu lui lançaient durant son enfance en raison de ses origines germaniques (les Schmidt font partie d'une importante communauté germanophone, essentiellement rhénane, ayant fui l'Allemagne pour éviter de se soumettre à la domination prussienne dans les années 1860). Le propriétaire du journal DTO, Gérald Rousseau, trouvant le surnom amusant, l'a ensuite repris et popularisé

Les caldoches se distinguent entre Caldoches de Nouméa et Caldoches de brousse. 
Le terme de "Broussard" : Le terme de « Broussard » renvoie  aux habitants blancs de la Brousse, ou campagne néo-calédonienne, qui vivent encore d'une activité rurale sur des propriétés (appelées « stations ») de tailles variables, pratiquant essentiellement l'élevage e

L'autre Homme de l'histoire calédonienne : Jacques Lafleur

Jacques Lafleur
Jacques Lafleur fut, avec Jean Marie Tjibaou, l'homme qui a su contribuer à la construction d'un projet de société où les différences constituent une richesse et non un obstacle. Il contribua également à faire connaître l'histoire complexe et très particulière de la communanuté caldoche très souvent carricaturée par des personnes extérieures  très peu au courant de l'histoire calédonienne. Les deux personnages constituent de nos jours la seule et vraie référence dans la construction d'un pays qui cherche encore sa voie 

Le métropolitain (le métro!) et le ZOR en Nouvelle Calédonie : quelle différence ?

  • Le metro résidant ici est-il calédonien ?Très difficile de répondre à l'affirmatif. Le sentiment personnel de Jean-Claude (l'un de vos aubergistes d'origine métropolitaine ) est qu'il se vit comme "un invité" et qu'il fait la distinction très nette entre le fait d'être français métropolitain et le fait de se sentir calédonien alors que ses racines actuelles et vivantes sont à 22000km de la NC. Cette distinction avec la population calédonienne (toute ethnie confondue) est là aussi difficilement discutable. Avec le temps, le métro installé depuis longtemps deviendrait un calédonien d'adoption mais s'estimer comme tel ne se décrète pas soi-même par revendication ou affirmation personnelle; ce n'est pas le métro, même ici depuis longtemps, qui peut s'auto-proclamer calédonien d'adoption ( et il ne sera d'ailleurs jamais purement calédonien): le temps, le mode de rencontres, le mode et la qualité d'intégration ainsi que le sens de cette intégration décideront, peut-être, que ce qualificatif de "calédonien d'adoption" s'utilisera subtilement d'un commun accord ....Ces remarques et cette attitude n'engage que Jean-Claude; il pense que ce n'est que dans cet état d'esprit que l'intégration du métro s'effectuera sans problème. Faut-il le préciser? : Certes c'est un territoire français ; la population locale décidera elle-même de son destin en 2020 voire en 2022 ; quoiqu'il en soit, (et c'est ainsi partout dans le monde), la personne venant d'ailleurs,y compris de la France métropolitaine et quel que soit le destin de la NC, n'est pas chez elle. N'est-ce pas un principe universel dès lors qu'on franchit le périmètre de sa propre frontière géographique hexagonale ? . Je dirais plus encore : peut-on réellement s'estimer "chez soi" quelque part sur cette terre, " hors mis ma stricte maison d'habitation ? et encore... on ne peut y faire ce qu'on veut si on se plonge dans le code civil et pénal ! Jean Claude vous dira que sa préoccupation en ce monde ne se situe pas ( et surtout pas)  à  la question de savoir s'il est d'ici ou d'ailleurs.  La terre n'appartient pas à l'homme mais c'est l'homme qui appartient à la terre : cela relativise les choses ! 
  • Quant au zor, (Diminutif de ZOREILLE"- ;  pour faire court : C'est celui qui débarque et qui utilise pompeusement  l'expression consacrée : " je m'installe !" et qui de surcroît  pense souvent qu'il va tout apporter à  ces populations lointaines pas encore à la hauteur. Cette attitude , chose curieuse, est également et inconsciemment induite par les locaux eux-mêmes qui nourrissent un complexe d'infériorité certain : ce qui n'arrange rien. L'utilisation du terme "ZOR" est péjoratif. 

Reflexion:
  •  Lorsqu'on vient pour s'installer quelque part ,et où que ce soit d'ailleurs , forcement  on induit que l'autre doit bouger pour laisser un peu de place à celui qui arrive: en général on ne lui demande pas s'il veut bien laisser un peu de place - pourquoi pas  , le monde n'appartient à personne - mais il conviendrait, pour celui qui vient s'installer  d'adopter une attitude d'humilité et de respect et de ne pas venir tel un conquérant avec ses gros sabots ! surtout lorsque l'on connait l'histoire coloniale de ce pays et le passif des "bagnards" à l'égard de la république ! 
  • Je terminerai ce paragraphe en disant que toutes les populations du monde sont migrants et ont toujours été migrants ; les frontières sont des fabrications humaines . L'homme est migrateur par nature et il suffit de lire l'histoire. J'estime personnellement que cette tendance à l'appropriation d'un endroit sur terre se traduisant souvent par les formules : " je suis d'ici ou pas d'ici" est plus que relative ( c'est une opinion purement personnelle) . La question est plutôt d'ordre éthique : quel regard je développe sur l'autre ? et qui représente-t-il  pour moi ? selon la réponse , ca sera alors un monde pacifique entre tous les humains qui sera possible ou un monde de conflits argumentés par des critères de différences ( couleur de peau, origine culturelle, appartenance religieuse, mode de vie , langue, etc.... etc..) 

Les jours fériés en Nouvelle Calédonie

1er janvier
Jour de l'An.
Février-mars
Fête de l'igname à Grande Terre et dans les îles.
avril
Fête de Pâques.
1er mai
Fête du Travail.
8 mai
Fête de la Victoire de 1945.
Fête de l'Ascension.
Fête de la Pentecôte et lundi de pentecôte
14 juillet: Fête Nationale.
15 août:Fête de l'Assomption et foire agricole et artisanale de Bourail.

Septembre
Fête du cerf et de la crevette de Bouloupari. Fête du poisson d'Ouvéa. Foire des îles Loyauté.
24 septembre
Fête du rattachement de la Nouvelle-Calédonie à la France : cette fête est de plus en plus célébrée sous le sens de "fête de la citoyenneté"
Octobre
Fête de la pomme de terre de La Foa. Fête de la banane de Pouébo.
Novembre
Fête du boeuf de Païta. Festival artisanal et culturel de La Foa.
1er novembre
Fête de la Toussaint.
11 novembre
Fête de l'Armistice de 1918.
25 décembre
Noël.

Les lois de pays et les institutions en Nouvelle Calédonie - edition 2017-2018

Les accords de Nouméa du 5 Mai 1998 et de Loi organique modifiée du 19 mars 1999, confère à la NC un statut particulier qui n'est en rien comparable avec la Métropole ni avec les autres collectivités outre-mer et encore moins avec les DOM. Une page se tourne car le pays est à la sortie des accords de Nouméa et doit pouvoir envisager un nouveau statut 

Les accords de Nouméa

Le Congres de la Nouvelle Calédonie : la première institution du pays 


Le congrès est l'assemblée délibérante de la NC. A ce titre, il a vocation de voter les délibérations et les lois du pays qui lui sont soumises. Il partage avec le gouvernement de la NC, qu'il élit et qu'il contrôle, l'initiative des textes. Le congrès est composé de 54 membres et sont originaires des trois provinces de la NC (Province Sud , Province Nord, Province des îles) Ils sont élus au suffrage universelle directe pour 5 ans. Ils portent le nom de Conseillers de la NC. Un exemple de loi parmi bien d'autres : pas de RMI en NC , ni les 35h .... - L'actuel président du congrès de la Nouvelle Calédonie est Mr Gael Yanno 

Le congrès a aussi son conseil de la jeunesse du congrès de la Nouvelle Calédonie : cette instance existe depuis de récentes années - Le premier conseil de la jeunesse s'est mis en place au sein de L'Enseignement catholique dont Jean Claude( du gîte qui travaille à la DDEC) fut des principaux initiateurs
Le Congrès des jeunes de la Nouvelle-Calédonie est une assemblée qui permet aux jeunes Calédoniens de s'initier et de s'approprier pleinement le système démocratique.
Décidé sous la présidence de Gaël YANNO, le Congrès des jeunes a été mis en œuvre sous la première présidence de Thierry SANTA, et se poursuit à nouveau sous la présidence de Gael Yanno , en partenariat avec le Vice-Rectorat, la Direction Diocésaine de l'Enseignement Catholique, la Fédération de l'Enseignement Libre Protestant et l'Alliance Scolaire de l'Église Évangélique.
Pourquoi un congrès des jeunes ?
Les objectifs de ce congrès sont nombreux : permettre aux jeunes élus de découvrir et de mieux s'approprier le fonctionnement des institutions en général et du congrès en particulier ; de s'engager dans une démarche citoyenne ; de faire émerger des problématiques qui intéressent la jeunesse, mais aussi de faire des propositions ou des vœux dans les domaines identifiés.
Ces Conseillers, issus des établissements scolaires du public et du privé, s'engagent sur l'amélioration de la condition des jeunes Calédoniens et travaillent, à chaque séance, à la formulation d'un vœu qui est ensuite transmis aux différentes institutions calédoniennes.
Ils ont eux-mêmes choisi les thématiques sur lesquelles ils débattent au sein de commissions ad-hoc :
– l'élaboration de divers supports sur les comportements violents des jeunes ;
– la couverture sociale généralisée ;
– l'aménagement des rythmes scolaires ;
– la protection de l'environnement pour améliorer notre cadre de vie ;
– le choix de notre société pour demain.

La commission permanente du congrès présidé par Louis Mapu:

a) Élections de la CP
Selon l’article 80 de la loi organique, le congrès élit chaque année, au cours de la séance pendant laquelle il a procédé à l’élection de son bureau (article 28 RI), en son sein et à la représentation proportionnelle des groupes d’élus, suivant la règle de la plus forte moyenne, une commission permanente (article 29 RI), communément appelée « CP ». C’est en quelque sorte un « mini Congrès » appelé à siéger en dehors de périodes de sessions (ordinaires ou extraordinaires) du congrès.
La commission permanente est composée de 11 membres (article 28 RI).
Selon l’article 29 du règlement intérieur, les listes de candidats doivent être remises, vingt-quatre heures au moins avant le scrutin, au secrétariat général du congrès. Elles sont signées par les candidats.
Eu égard aux dispositions de la loi organique, seuls les groupes d’élus sont habilités à présenter une liste.
La commission permanente élit son président, son vice-président et son secrétaire (article 81 LO) à la majorité absolue de ses membres (article 29 RI).
Pour chacun de ces scrutins, si l’élection n’est pas acquise après deux premiers tours de scrutin, à la majorité absolue, il est procédé à un troisième tour et l’élection a lieu à la majorité relative (article 29 RI).

b) Rôle de la CP
Elle siège en dehors des sessions du congrès (article 81 LO).
Selon l’article 80 de la loi organique, la commission permanente règle par ses délibérations, dans la limite de la délégation qui lui est consentie à la majorité des membres du congrès, les affaires qui lui sont renvoyées par le congrès. Elle ne peut être saisie ni des projets ou propositions de loi du pays, ni des projets ou propositions de délibération qui portent sur l’adoption ou la modification du budget, présentent un caractère fiscal ou sont mentionnées aux articles 26 (transferts de compétences) et 27 LO (création d’une autorité administrative indépendante), ni du compte administratif.
Pour que les délibérations de la commission permanente soient valables, la majorité de ses membres doit assister à la séance c’est-à-dire 6 (article 81 LO).

Le site officiel du Congrés de la Nouvelle Calédonie


Le gouvernement de la Nouvelle Calédonie

Gouvernement de la Nouvelle calédonie
  • Gouvernement de la NC:

Il est élu par le congrès pour une durée de 5 ans et est l'organe exécutif de la Collectivité NC. L'originalité de la composition du gouvernement de NC est que les membres sont élus par l'assemblée délibérante au scrutin de liste à la représentation proportionnelle. Ceci est voulu par les accords de Nouméa en vue de bâtir un destin commun. Il est composé d'un président et d'un vice président et des membres chargés des grands domaines spécifiques : (agriculture, éducation, transport, etc...) L'actuel président du Gouvernement de la Nouvelle Calédonie est Thierry Santa 

Les champs de compétence de la Nouvelle Calédonie sont :

Il prend les décisions individuelles relatives au travail des étrangers.
Il établit le programme des importations.
Il approuve les tarifs et redevances en matière de postes et de télécommunications.
Il organise les concours d’accès aux emplois publics de la Nouvelle-Calédonie et de ses établissements publics.
Il détermine les modalités d’application de la rémunération des agents publics, ainsi que la rémunération des collaborateurs des membres du gouvernement.
Il crée les charges, nomme les officiers publics et ministériels et confère l’honorariat.
Il fixe les prix et les tarifs réglementés.
Il fixe l’organisation des services de la Nouvelle-Calédonie.
Il détermine la nature et les tarifs des prestations des services publics de la Nouvelle-Calédonie.
Il conclut les conventions avec les concessionnaires, les délégataires de service public et les exploitants agricoles.
Il fixe l’objet et les modalités d’exécution ou d’exploitation des ouvrages publics et des travaux publics de la Nouvelle-Calédonie.
Il gère les biens de la Nouvelle-Calédonie.
Il détermine les servitudes administratives au profit du domaine et des ouvrages publics de la Nouvelle-Calédonie.
Il assure le placement des fonds libres de la Nouvelle-Calédonie en valeurs d’État ou en valeurs garanties par l’État et autorise l’émission des emprunts de la Nouvelle-Calédonie.
Il accepte ou refuse les dons et legs au profit de la Nouvelle-Calédonie.
Il conclut les conventions de prêts ou d’avals, dans les conditions fixées par le Congrès.
Il se prononce sur les projets ou propositions de loi du pays, ou sur les projets de délibération du Congrès ou d’une assemblée de province, relatifs aux mines.
Il prépare la codification des lois du pays et de la réglementation édictée par la Nouvelle-Calédonie. 

Le président du gouvernement  (NC) représente la NC :
Il intente les actions et défend l’institution devant les juridictions, au nom de la Nouvelle-Calédonie.
 Il dirige l’administration de la NouvelleCalédonie et nomme aux emplois publics de la Nouvelle-Calédonie, sous réserve des dispositions de l’article 132.
 Il est ordonnateur des dépenses et prescrit l’exécution des recettes de la Nouvelle-Calédonie. 
Il signe tous les contrats au nom de celle-ci. 
Il peut déléguer en toute matière sa signature au secrétaire général, aux secrétaires généraux adjoints, aux directeurs, aux directeurs adjoints, aux chefs de service et aux chefs de service adjoints ainsi qu’aux agents publics occupant des fonctions au moins équivalentes. 
Le président du gouvernement assure dans les quinze jours la publication au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie des actes ressortissant à la compétence des institutions de la Nouvelle-Calédonie.
 Le président du gouvernement présente chaque année devant le congrès 
           1°Lors de la première session ordinaire, un rapport sur la situation de la NouvelleCalédonie et l’état des différents services publics, y compris délégués, ainsi qu’un rapport sur l’état des participations de la Nouvelle-Calédonie au capital de sociétés et sur l’activité de celles-ci ; 
           2°Lors de la session budgétaire, un rapport sur l’activité du gouvernement pendant l’année écoulée et sur le programme de travail de la session. Le président du gouvernement transmet au congrès sans délai toute décision relative à la nomination des directeurs d’établissements publics de la Nouvelle-Calédonie et des représentants de la Nouvelle-Calédonie aux conseils d’administration et conseils de surveillance des sociétés d’économie mixte. 

Un mode de gouvernance original par rapport à la gouvernance de la France 

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie est l'organe politique du pouvoir exécutif calédonien
Le gouvernement collégial est l'un des éléments les plus innovants du statut actuel de la Nouvelle-Calédonie. C'est dans sa composition que cette institution est inédite et originale. En effet, dans l'esprit de l'Accord de Nouméa, et afin que ses signataires locaux bâtissent ensemble la Calédonie de demain, ses membres, de cinq à onze, sont élus par l'assemblée délibérante au scrutin de liste à la représentation proportionnelle.

Le gouvernement représente donc sensiblement les mêmes tendances politiques que celles du Congrès et ainsi, majorité et minorité se côtoient au sein de l'exécutif. Le gouvernement calédonien est présidé par un de ses membres élu en son sein. Le statut prévoit également l'existence d'une vice-présidence chargée d'assurer l'intérim en cas d'absence ou d'empêchement du président et de présider les réunions du gouvernement en cas d'absence de ce dernier.
Le fonctionnement collégial du gouvernement se concrétise dans la disposition selon laquelle le gouvernement est chargé « collégialement et solidairement des affaires de sa compétence », le corollaire étant que ses membres ne disposent pas d'attributions individuelles. Chacun d'entre eux est chargé « d'animer et de contrôler un secteur de l'administration » qui correspond au domaine d'action qui lui a été confié.
Le gouvernement reste normalement en fonction cinq ans, c'est-à-dire jusqu'à l'expiration du mandat du Congrès. Toutefois, il est démissionnaire de plein droit en cas de démission ou de décès de son président. Une fin prématurée du mandat peut également intervenir si la majorité de ses membres décide de démissionner ou encore, suite au vote d'une motion de censure à la majorité absolue des membres du Congrès.

Le Sénat coutumier de la Nouvelle Calédonie

logo senat coutumier
  • Le sénat coutumier:

Il est l'assemblée des différents conseils coutumiers du pays Kanak, il est saisi des projets et propositions de Loi du pays ou de délibérations relatifs à l'identité kanak. Il est doté d'une fonction délibérative concernant les projets ou propositions de lois du pays touchant aux signes identitaires, au statut civil coutumier et au régime des terres. L'actuel pesident du Sénat Coutumier est  Hippolyte SINEWAMI-HTAMUMU de l’aire Nengone ( Maré) 

Les aires coutumières 

L'Aire coutumière est une subdivision spéciale et parallèle aux subdivisions administratives de la Nouvelle-Calédonie, créée par les Accords de Matignon en 1988 et dont le fonctionnement institutionnel est fixé aujourd'hui par la loi organique n° 99-2091 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie. Elles regroupent les personnes kanak de statut civil personnel particulier, ne relevant pas du droit commun, et sont donc compétentes pour les affaires de droit privé liées à ce statut, les terres coutumières et les questions relatives aux langues et à la culture kanak.

Le Haut commissariat en Nouvelle Calédonie : la représentation de l'Etat

haut comissariat de la république en NC
  • L'état en NC

Un Haut commissaire de la république représente l'Etat de la république française.
Il est nommé par le président de la république. Il veille à la régularité de l'exercice des compétences. Il est au rang d'un préfet avec des compétences réduites depuis les accords de Nouméa.  L'actuel Haut commissaire de la Nouvelle Calédonie est Laurent Prévost 



Les compétences de l'Etat sont :

le contrôle de l'immigration et des étrangers ;
la monnaie ;
le Trésor ;
les changes ;
la défense nationale ;
la justice ;
la fonction publique de l'État ;
le maintien de l'ordre ;
l'enseignement supérieur et la recherche.

Deux députés qui siègent au Parlement national

Philippe Gomès, leader du parti Calédonie Ensemble et député sortant UDI, a été réélu dans la seconde circonscription de Nouvelle-Calédonie tandis qu'un de ses proches, Philippe Dunoyer, a remporté l'autre siège de l'archipel au palais Bourbon. Avec 54,95% des voix, Philippe Gomès, 58 ans, a gagné le duel qui l'opposait au candidat indépendantiste, Louis Mapou (45,05%), qui n'a pas suscité une mobilisation suffisante de son camp, en proie à des divisions. Le découpage des circonscriptions calédoniennes, qui date de 1986, est en outre défavorable aux indépendantistes.

Les Trois provinces de la Nouvelle Calédonie

les provinces de la nouvelle calédonie

La province Sud 

La province Sud est une des trois provinces qui constituent la Nouvelle-Calédonie. Elle correspond à la partie sud-est de la Grande Terre et à l'île des Pins. Son chef-lieu est Nouméa qui est aussi le chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie. Son président est Sonia Backes 
Elle comprend 13 communes :
La province Sud est la province calédonienne la plus peuplée mais aussi la plus riche et la plus développée. Elle est dominée par l'agglomération du Grand Nouméa qui compte 179 509 habitants1. On y trouve l'aéroport Nouméa - La Tontouta qui est le seul aéroport international de l'archipel. À l'inverse des deux autres provinces, la vie politique de la province Sud a toujours été largement dominée par les anti-indépendantistes aussi appelés « loyalistes ». Les disparités restent fortes au sein de la province, surtout entre le Grand Nouméa et la « Brousse ». Cette distinction prend également son sens sur le plan socio-culturel avec la communauté des Broussards. Au nord-ouest de la province se trouve Bourail, couramment surnommée la « Capitale de la Brousse ».
Malgré son urbanisation importante la province Sud conserve une forte biodiversité. Elle abrite le parc provincial de la Rivière Bleue, le parc provincial des Grandes Fougères, le parc provincial zoologique et forestier Michel-Corbasson et certaines zones du lagon sont classées au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

Les communes de la Province :
8 sur la côte ouest de la Grande-Terre, côte sous-le-vent, moins arrosée que la côte est et surtout disposant d'une vaste plaine côtière s'étalant entre l'océan et les contreforts de la Chaîne Centrale : grande plaine herbeuse et de savane, où l'on trouve essentiellement (en dehors de l'agglomération du Grand Nouméa) des villages ruraux pratiquant surtout l'élevage extensif de bovins, c'est là que se concentrent les descendants d'Européens, dits Caldoches, qui se distinguent entre urbains Nouméens et ruraux « Broussards », mais aussi la quasie totalité des communautés polynésiennes (Wallisiens et Futuniens, Tahitiens) et asiatiques (Vietnamiens et Indonésiens), avec d'importants métissages, ainsi que les Métropolitains (dits « Zoreilles ») d'installation récente. Toutes ces communes sont des fiefs non-indépendantistes :
les quatre communes qui forment l'agglomération du Grand Nouméa, unies depuis 2005 en un syndicat intercommunal du Grand Nouméa (SIGN, compétent pour la fourrière et les réflexions sur l'intercommunalité mais aussi, depuis 2010, l'approvisionnement en eau potable, la collecte et la gestion des ordures ménagères ainsi que les transports scolaires), depuis 2010 dans un syndicat mixte des transports urbains (SMTU, avec la Province Sud) et dans un contrat d'agglomération signé avec l'État pour les périodes 2000-2004,2006-2010 et 2011-2015 :
Mont-Dore
Nouméa (chef-lieu du Territoire et de la Province, également commune la plus peuplée et la plus petite par sa superficie de Nouvelle-Calédonie)
Dumbéa
Païta
Boulouparis
La Foa
Moindou
Bourail
Thio
Yaté
Sarraméa
Farino
l'île des Pins.
La commune de Poya a vu quant-à-elle son territoire divisé entre les Provinces Sud et Nord.

L'actuelle présidente de la Province sud est  Sionia Backes et qui également secrétaire d'état de la citoyenneté au Palais Bourbon paris gouvernement Elisabeth Borne 

La province  Nord

La Province Nord correspond plus ou moins à la moitié nord-ouest de la Grande-Terre ainsi que les îles Belep. Avec 9 582,6 km2, elle est la plus étendue des trois provinces. Son point culminant se situe au Mont Panié, à 1 628 m, qui est également le plus haut sommet de la Nouvelle-Calédonie, dans la Chaîne Centrale. Le président de la Province Nord est Paul Néaoutyine‎

Elle comprend 17 communes :

5 sur la côte ouest de la Grande-Terre, côte sous-le-vent, moins arrosée que la côte est et surtout disposant d'une vaste plaine côtière s'étalant entre l'océan et les contreforts de la Chaîne Centrale : grande plaine herbeuse et de savane, où l'on trouve essentiellement des villages ruraux pratiquant surtout l'élevage extensif de bovins. Elles sont également les seules communes du Nord à avoir une population significative de descendants d'Européens (ils sont ainsi majoritaires à Pouembout et Koumac) :
les trois communes qui font partie du Schéma d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) de Voh-Koné-Pouembout dit VKP, visant à créer, autour de la création de la future usine du Nord sur le site de Koniambo, un pôle urbain dans le Nord afin de favoriser le rééquilibrage et de concurrencer la macrocéphalie de Nouméa3 :
Pouembout
Koné (chef-lieu et commune la plus peuplée et la plus dense)
Voh
Kaala-Gomen
Koumac
9 sur la côte est de la Grande-Terre, plus exposée aux vents dominantes (les alizés) et connaissant le plus de précipitations, il s'agit essentiellement d'une plaine étroite, les versants de la Chaîne Centrale tombant de manière plus ou moins abrupte dans l'océan, et verdoyante, à la végétation tropicale dense. Elle comporte aussi la plus forte concentration de population kanak :
Ouégoa
Pouébo
Hienghène
Touho
Poindimié (la commune la plus peuplée de la Province jusqu'à 2009)
Ponérihouen
Houaïlou
Kouaoua
Canala
Poum
1 commune insulaire : les îles Belep (la moins peuplée mais aussi la plus petite de la Province).
La commune de Poya** a vu quant-à-elle son territoire divisé entre les Provinces Sud et Nord.


La province des Îles loyauté 

La province des îles Loyauté correspond à l'archipel du même nom, composé de trois îles principales, Maré, Lifou et Ouvéa, et une de taille plus réduite, Tiga. Elles sont situées entre 100 et 150 km (entre 54 et 80 milles marins) de la côte est de la Grande Terre, et à 272 km (environ 170 milles marins) à l'ouest-sud-ouest de l'île d'Anatom, au Vanuatu.
Un nombre important de petites îles sont rattachées à chacune des 3 principales îles : voir liste ci-dessous pour les initiés. 
L'actuel président de la province des îles Loyauté est : Jacques Zanehno Lalié

La protection de l'emploi locale en Nouvelle Calédonie

LA PROTECTION DE L'EMPLOI LOCAL est un projet de loi qui a précipité son vote au congrès :
En 2008, une émission de TV (M6) sur les ondes métropolitaines stipule que la NC est un paradis sans crise où l'on trouve facilement un emploi. L'émission en question a été accueillie en Nouvelle Calédonie comme un manque de respect flagrant. S'il est vrai que la crise est moins persistante en NC, il n'en demeure pas moins que la loi relative à la protection de l'emploi locale limite d'une façon très précise l'immigration métropolitaine /DOM et autres pays en vue d'offrir d'abord un emploi "aux enfants du pays".

-La protection de l'emploi local Dans le secteur PRIVE

:
Le congrès de la Nouvelle-Calédonie a adopté en seconde lecture, le 27 juillet 2010, la loi du pays relative à la protection, à la promotion et au soutien de l'emploi local. Cette loi du pays a été publiée au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie du 12 août 2010.
•Les emplois du secteur privé ainsi que les emplois occupés par des agents contractuels de droit privé du secteur public, sont occupés par des citoyens de la Nouvelle-Calédonie et, à défaut, par des personnes justifiant d'une durée de résidence suffisante ;(voir liste en fin de page)
•La priorité s'applique à conditions de qualifications et de compétences égales ;
•Création d'une instance spécifique composée de représentants des organisations syndicales de salariés et d'employeurs : la commission paritaire de l'emploi local (CPEL). Cette commission dispose d'attributions consultatives, précontentieuses, de conciliation ainsi que d'un pouvoir de proposition ;
•La durée de résidence requise pour occuper un emploi non pourvu par un citoyen est définie par un tableau des activités professionnelles (TAP). Ce tableau est élaboré par les partenaires sociaux et prend la forme d'un accord collectif interprofessionnel ;
•Des sanctions sont prévues en cas d'infraction à la loi ;
•Toutes les offres d'emploi sont déposées auprès du service public de placement.

Mise en application de la loi du pays :

Le dispositif assurant la protection de l'emploi local est désormais pleinement opérationnel. Le cadre légal comprend la loi du pays n° 2010-9 du 27 juillet 2010, la délibération d'application n° 156 du 10 décembre 2011 relative à la protection, à la promotion et au soutien de l'emploi local, le tableau des activités professionnelles signé le 16 décembre 2011 et étendu par l'arrêté n° 2012/175 du 9 janvier 2012 et enfin l'arrêté n° 2012/325 du 14 février 2012 nommant les membres de la CPEL.
•Les emplois du secteur privé ainsi que les emplois occupés par des agents contractuels de droit privé du secteur public, sont occupés par des citoyens de la Nouvelle-Calédonie et, à défaut, par des personnes justifiant d'une durée de résidence suffisante ;
•La priorité s'applique à conditions de qualifications et de compétences égales ;
•Création d'une instance spécifique composée de représentants des organisations syndicales de salariés et d'employeurs : la commission paritaire de l'emploi local (CPEL). Cette commission dispose d'attributions consultatives, précontentieuses, de conciliation ainsi que d'un pouvoir de proposition ;
•La durée de résidence requise pour occuper un emploi non pourvu par un citoyen est définie par un tableau des activités professionnelles (TAP). Ce tableau est élaboré par les partenaires sociaux et prend la forme d'un accord collectif interprofessionnel ;
•Des sanctions sont prévues en cas d'infraction à la loi ;
•Toutes les offres d'emploi sont déposées auprès du service public de placement.

-La protection de l'emploi local Dans le secteur public

Dans le cadre de son programme de réforme de la fonction publique, le gouvernement vient d'arrêter ( 2016) deux lois du pays.
Attendu depuis plus de dix ans, le premier entérine le soutien et la promotion de l'emploi local dans les fonctions publiques de Nouvelle-Calédonie.
Le second concerne l'intégration des agents contractuels.

Mise en application de la loi du pays :
Le dispositif assurant la protection de l'emploi local (public et privé) est désormais pleinement opérationnel. Le cadre légal comprend la loi du pays n° 2010-9 du 27 juillet 2010, la délibération d'application n° 156 du 10 décembre 2011 relative à la protection, à la promotion et au soutien de l'emploi local, le tableau des activités professionnelles signé le 16 décembre 2011 et étendu par l'arrêté n° 2012/175 du 9 janvier 2012 et enfin l'arrêté n° 2012/325 du 14 février 2012 nommant les membres de la CPEL.. La loi concernant la protection de l'emploi local dans les services publics de novembre 2016

Ces informations indiquent la grande particularité de la NC dans un contexte d'autodétermination quant à la volonté de choisir son destin** Le peuple calédonien devrait normalement se déterminer , par vote, en 2014 et selon un corps électoral gelé sur l'avenir de ce pays. Cette particularité constitutionnelle ( liste électorale gelée) entraîne des divergences d'opinions assez sensibles. IL semble que dans tous les cas de figure, "une citoyenneté calédonienne" fera , à minima, le consensus; Pour s'y préparer , la NC travaille aux transferts de compétences Etat vers la NC. Ces transferts sont irréversibles quel que soit l'avenir du territoire.

Le système du corps électoral en Nouvelle Calédonie . Qui vote qui et Quoi? dans le cadre des accords de nouméa 

A l'issue du 3ème référendum, (contesté par les indépendantistes par ailleurs), un clivage très important est en cours entre ceux qui défendent ( à la sortie des accords de Nouméa) un corps électoral gelé ou non. Ce clivage a déclenché une crise sans précédent :sous des formes violentes inouie : émeutiers et insurrection qui a démarré le 13 mai  2024  et qui à mis le pays à sac économiquement et socialement 

Le comité des signataires crée lors de l'accord de Nouméa 

On entendra souvent parlé du comité des signataires
Un Comité des signataires a été créé par l'accord de Nouméa signé le 5 mai 1998 par le gouvernement français, les anti-indépendantistes du Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR) et les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS). Il est chargé de préparer et de suivre l'application de cet accord. Ce comité des signataires n'est plus d'actualité puisqu'un nouveau projet institutionnel est en cours d'élaboration en 2023

Une lecture des accords de Nouméa aujourd'hui par le sociologue John Passa

John Passsa , sociologue analyse les accords de Noumea


Conférence du sociologue John Passa : édifient , réaliste et interpellant

Voir le lien ci-après pour lire la conférence de John Passa. John Passa est sociologue et originaire  des Iles Loyauté 



Le bilan social de accord de nouméa


Les us et coutumes vestimentaires à respecter en Nouvelle Calédonie

L'île des Pins la baoe de saint joseph

Faut-il le dire ? le nudisme et le monokini sont interdits sur les plages. D'une manière générale, une tenue respectueuse est plus que recommandée. On peut s'habiller "léger" sans heurter les personnes. On n'est pas obliger , pour s'habiller léger, de porter un short saillant au ras des fesses (hommes ou femmes) ni de se prêter à une exhibition proéminente avancée! Parfois, on se passerait de faire de telles remarques au risque de paraître "moraliste"; tel n'est pas du tout notre intention mais nous avouons que certains "spectacles" observés dans la rue ou dans tout espace public frisent franchement l'absence totale de conscience des autres et de là où on se trouve ! Nos remarques ne relèvent pas de la morale individuelle mais sociale. baladez vous à poil chez vous si vous voulez A vous d'observer et d'agir selon le bon sens.
Par ailleurs il est d'usage en Nouvelle Calédonie de se déchausser et ce quelle que soit l'habitation que vous pénétrez


L'hymne de la Nouvelle Caledonie

La nouvelle Calédonie, dans le cadre des accords de Nouméa, prévoit 5 signes identitaires :

  • l'hymne de la Nouvelle Calédonie (voir ci-après)
  • la devise du pays qui est " TERRE DE PAROLE, TERRE DE PARTAGE"
  • le graphisme des billets de banque CFP
  • le drapeau
  • le nom du pays

Trois sur cinq (les trois premiers) sont présentés au congrès pour le vote

                                      Les paroles de l'HYMNE DE LA NOUVELLE CALEDONIE

Couplet 1
Ô Terre sacrée de nos ancêtres,
Lumière éclairant nos vies,
Tu les invites à nous transmettre
Leurs rêves, leurs espoirs, leurs envies.
A l'abri des pins colonnaires,
A l'ombre des flamboyants,
Dans les vallées de tes rivières,
Leur cœur est présent

Refrain 1 _refrain 2
Hnoresaluso ke'j omome Soyons unis, devenons frères,
Ha deko ikuja ne enetho Plus de violence ni de guerre.
Hue netitonelo kébo kaagu Marchons confiants et solidaires,
Ri nodedrane Pour notre Pays.

Couplet 2

Terre de Parole et de Partage
Tu proposes à l'étranger,
Dans la tribu ou le village,
Un endroit pour se reposer.
Tu veux loger la tolérance,
L'équité et le respect,
Au creux de tes bras immenses,
Ô Terre de liberté


Couplet 3
Ô Terre aux multiples visages
Nord, Sud, Iles Loyauté,
Tes trois Provinces sont l'image
De ta grande diversité
Nous tes enfants, tu nous rassembles,
Tempérant nos souvenirs.
D'une seule voix, chantons ensemble:



Les drapeaux de la Nouvelle Calédonie

Le Congrès de la Nouvelle Calédonie a voté ( le 15 juillet 2010) la co-existence officielle du drapeau Kanak issu d'un mouvement politique locale et du drapeau français. Ces deux drapeaux sont désormais hissés sur tous les édifices publics de la NC.
Ce n'est pas sans générer de multiples débats !

Voici la signification des couleur du drapeau Kanak-FLNKS:

" Le vert qui symbolise la terre, les ancêtres, la richesse du sol et l'espoir,
Le rouge qui symbolise le sang versé dans la lutte et l'unité du peuple,
Le bleu qui symbolise le ciel et le Pacifique environnant
Et le Soleil, sur lequel s'inscrit en noir la Case avec la flèche faîtière et son Toutoute. "

Pour l'heure il est question de choisir un nouveau drapeau représentatif des composantes éthniques du pays.  

Le Groupe mélanésien Fer de lance 

  • Fer de lance mélanésien
  • logo fer de lance accord avec la communauté du pacifique
Le Groupe mélanésien Fer de lance (GMFL ou GFL) est une alliance de pays mélanésiens regroupant les îles Salomon, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Vanuatu, Fidji, l'Indonésie (membre associé) et le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), officiellement créé en mars 1988 à Port-Vila1. La Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Îles Salomon et le Vanuatu en sont les trois membres fondateurs. Le groupe est proche du Mouvement des non-alignés, les Îles Salomon étant le seul État du Fer de lance à ne pas être membre de cette organisation. Créé à l'origine par les États mélanésiens pour « regrouper leur forces afin de peser lourd dans la balance régionale et internationale en faveur de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie »1, l'organisation a évolué depuis les années 1990 vers un accord de coopération économique, renforcé par une volonté de solidarité inter-mélanésienne.

 Le GMFL a exprimé à plusieurs reprises son soutien pour le FLNKS et la cause indépendantiste kanak depuis les années 19802. En 1990, le FLNKS est devenu un membre du Groupe mélanésien Fer de lance.
Au 30 juin 2015, les dirigeants des membres du GMFL sont :
 FLNKS - Nouvelle Calédonie : Victor Tutugoro (porte-parole du bureau)
 Fidji : Frank Bainimarama (Premier ministre)
 Indonésie (membre associé) : Joko Widodo (Président)
  Papouasie-Nouvelle-Guinée : Peter O'Neill (Premier ministre)
  Salomon : Manasseh Sogavare (Premier ministre)
  Vanuatu : Charlot Salwai (Premier ministre)
 ULMWP Papouasie Nouvelle Guinée  (membre observateur) : Oktovianus Mote (secrétaire général)

En juillet 2012, la Communauté du Pacifique (CPS) et le Groupe du fer de lance mélanésien (GFLM) ont signé un protocole d’accord triennal par lequel ils se sont engagés à collaborer dans l’optique de fournir des services et un appui technique précieux aux populations des Fidji, de la Nouvelle-Calédonie, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, des Îles Salomon et de Vanuatu.
Au mois de novembre 2014, nos deux organisations ont renouvelé l’accord pour une nouvelle période de trois ans, jusqu’en 2017, dans le but de stimuler le développement dans ces cinq pays océaniens et d’engager des actions visant à répondre aux enjeux prioritaires communs, notamment l’emploi des jeunes, l’assainissement et la gestion des ressources halieutiques.

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